La sous-préfecture

Publié le par julie

Lundi 23 novembre

Ma mission du jour : mettre la carte grise à notre nom. Ce n’est pas gagné !!! Je me rends à la sous-préfecture à 9h30 : très très mauvaise idée. Il y a déjà plein de monde. Pour le service des cartes grises il faut prendre un ticket, mais le distributeur est vide. Je me renseigne auprès des gens qui font la queue (il n’y a pas d’accueil) et j’apprends que quelqu’un passe de temps en temps distribuer les tickets. Il faut rester dans la file en attendant son hypothétique passage. Enfin que je dis ‘file’ je suis optimiste, c’est l’anarchie complète. J’attends 15 minute, pas de ticket, je me lasse, je m’échappe. Pour me remonter le moral, je fais du shopping.

Mardi 24 novembre

Aujourd’hui je m’organise, je serai la première à la sous-préfecture, comme çà pas de problème. Enfin presque parce qu’à 8h10 il y a déjà du monde. Mais aujourd’hui j’arrive à avoir un ticket : le n°60 !!!!! à 8h30 !!!!! Je pars me balader en attendant mon tour, direction l’agence de voyage la plus proche, pour me renseigner pour nos vacances. Finalement on a choisi notre destination ce sera Rodrigues, plus typique que Maurice et moins dangereuse que Madagascar. 9h15 je suis de retour, on appelle le n° 45 au guichet, j’ai encore du temps devant moi. Je prends mon mal en patience… J’observe l’organisation désastreuse. Ce n’est pas tant l’attente qui est pénible, car elle est la même partout, mais plutôt l’incertitude avant d’avoir LE ticket. Il n’y a aucune indication nulle part, vous ne savez pas quand la personne passe distribuer les tickets et la distribution en elle-même est anarchique. Celui qui est là depuis 45 minutes et qui s’absente 30 secondes risque de la louper, à l’inverse celui qui vient d’arriver et qui s’avance jusqu’au distributeur (en toute bonne foi) au bon moment peut gagner 20 à 30 places dans la file. 10h mon calvaire est terminé, c’est mon tour. On me demande la carte d’identité de Julien car les papiers sont à son nom : malheur, je ne l’ai pas, je commence à avoir des sueurs froides. Mais je garde mon sang-froid, je fais faire la carte grise à mon nom : plus de problème ! je n’aurai pas aimé revenir ! Je dois maintenant faire changer les plaques, avertir l’assurance… Je ne suis pas prête de m’ennuyer.

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P
<br /> Julie elles sont toujours passionnantes vues d'ici tes aventures, et tu as de très belles photos.<br /> Nous t'embrassons mamie et moi.<br /> <br /> <br />
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